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La passion  de la peche
5 octobre 2011

Les raisons d'une passion

 

Date du jour

 

 

Natif d'une petite commune des cotes d'armor, à savoir EVRAN, j'ai depuis mon enfance aimé arpenter les berges du canal d'Ile et Rance ou de l'etang de Betineuc et ainsi prendre mes premiers poissons. Pas toujours simple lorsque l'on a une dizaine d'années de comprendre pourquoi un jour on prend quelques poissons et que le lendemain on ne prend rien. Et pourtant, certains pecheurs "réputés" sur la commune, prennent du poisson tous les jours... Il y a certainement une raison. A force d'observations et d'écoute, je me fais la réflexion que la bonne volonté ne suffit pas. Il faut investir dans du matériel.

Ma première canne en bambou japonais est composée de 4 brins, ce qui  la fait, toute dépliée, à presque quatre  mètres...       Un petit tour chez SPAR, une bonne ligne en 14/100è, un paquet d'appat Charlot, et le moral est au maximum lorsque j'attaque ma partie de pèche à coté du lavoir. Deux heures plus tard, toujours pas de poissons. Dégouté, j'en parle au spécialiste local qui lui prend du poisson à quelques coulées de moi. Il m'explique qu'il ne suffit pas de tremper son fil dans l'eau pour prendre du poisson, mais qu'il convient de connaitre les meurs des poissons pour pouvoir adapter sa peche. Il me cite en exemple les Ablettes qui sont en surface, les Gardons qui sont au fond, les Rotengle entre deux eaux, les Brèmes qui fouillent sur le fond. Autant de paramètres qu'il faut prendre en compte lors de la préparation de sa pèche. L'amorce doit etre mouillée en conséquence, la ligne règlee en fonction du fond, la grosseur du fil en rapport avec le poisson recherché.

Mon évolution est lente mais avec l'arrivée des cannes en fibre de verre, il devient plus facile de taquiner les poissons à bonne distance des berges, et ainsi de prendre plus facilement des poissons devenus moins méfiants. Cependant, lorsqu'il m'arrive annuellemt de me mesurer aux "pros" lors du concour de peche d' EVRAN, c'est toujours la "bredouille" assurée. Je ne suis décidément pas au point.

Dans les années 1980 parait une brochure mensuelle 'Connaissance de la pèche" dans laquelle un champion de pèche, intérrogé par un jounaliste, nous livre tous ses secrets, ou du moins c'est ce que l'on nous laisse croire. Ainsi les Besnard, Joris, Hebert, Cureau etc.. m'ont aidés par  leurs articles, à apréhender  les bases de la peche de competition. Les informations sur les farines, sur les montages de lignes, sur la confection des amorces de fond ou de surface, la technique de peche (tenue de ligne, sondage, distance de peche etc..) sont pour moi une découverte et une voie à explorer. Je conserve ainsi tous les articles sur une période de deux ou trois ans de façon à faire une synthèses des secrets dévoilés. Je constate au niveau des amorces que chaque article fait référence à la chapelure et au mais, qu'il est question de dispersant et de collant.Il m'est désormais possible de progresser puisque je connais les bases de l'amorce.

Ce n'est que quelques années plus tard, lorsque je me suis cru opérationnel, que j'ai rejoint le CSD35 et que j'ai commencé les compétitions. Je n'ai cessé pendant quinze ans, et à force d'essais, de tuyau glannés ici et là, j'ai réussi à trouver ma place dans ce milieu très fermé qu'est la pèche de compétition.

Je me propose donc de vous transmettre, en toute modestie,  ce que ces années d'expériences m'ont appris sur la pratique de la peche.

 

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